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Pourquoi écrire son histoire familiale

Pourquoi écrire sur son histoire familiale ?

GénéraMaxe


Écrire son histoire familiale est une forme d'étape ultime pour les généalogistes. Votre arbre généalogique, par son aspect synthétique, ne rendra jamais assez hommage ni aux innombrables heures de recherche ni, c'est le plus important, à vos ancêtres.
En revanche, un écrit permet de décrire la vie de vos aïeux et d'ajouter tout le contexte historique, géographique, social, etc. nécessaire pour mieux comprendre leurs vies.

Mais écrire son histoire familiale n'est pas si simple au premier abord. De nombreuses questions se posent : Pourquoi écrire et surtout pour qui ? Comment procéder ? Quelles sont les difficultés à surmonter ? Quel support utiliser ? Comment publier et partager son ou ses textes ?

Rassurez-vous, rien n'est insurmontable. Pour vous aider à sauter le pas, je partage avec vous mon expérience concernant l'écriture de son histoire familiale. 

Pourquoi écrire votre histoire familiale ? 

Écrire… Avant tout cet exercice doit faire plaisir à VOUS.

Cela peut être une échappatoire et laisser aller votre esprit loin des routines et tout autre problème de la vie quotidienne.

Parfois écrire est plus facile que raconter à voix haute aux membres de sa famille par exemple. Cela permet de partager par mail à tous les membres intéressés des histoires nouvellement trouvées sur une branche ou sur une autre.

Écrire sur une branche ou sur une génération par exemple, permet de voir si l’on a toutes les informations ( état civil, recensements ) ou d’approfondir les recherches ( successions, fiches matricules, liste de votants…).

Écrire sur son histoire familiale nous incite également à nous intéresser au contexte de l’époque. C’est-à-dire, que se passait-il à ce moment-là de leur vie en France, dans le monde. Quelles étaient les traditions et bien d’autres informations importantes pour nous permettre de connaître le quotidien de nos ancêtres et de nos collatéraux.

Écrire aiguise la curiosité concernant les collatéraux. Nos ancêtres sont très importants mais tous les frères et sœurs, oncles et tantes etc. sont tous aussi importants. 

Lorsque vous écrivez vos histoires familiales ancestrales, certains d’entre vous publient ou ont l’envie de publier sur un blog. Pourquoi ?

Il y a différentes réponses :

  • Le plaisir de lire des histoires courtes sur des familles bien différentes de la sienne sur une période précise. Cela aide aussi à contextualiser votre propre famille
  • De cette manière, les lecteurs et vous-même partagez vos techniques de recherches et vous aidez mutuellement lorsque vous êtes dans une impasse.
  • Mais aussi écrire et publier peut vous amener à retrouver des ancêtres ou des collatéraux communs.

Les difficultés rencontrées 

Écrire n’est pas un exercice facile, il faut bien l'avouer. Parfois, on ne sait pas comment commencer.

C’est la maladie de la « page blanche » comme on dit.

Pas de panique, dans ce cas-là, je reste très scolaire, je fais un plan. Une fois le plan effectué et mes idées mises sur une page, c’est déjà plus facile de débuter. Votre première phrase n’est pas définitive, écrivez comme cela vient, vous ferez les modifications plus tard, vous reviendrez dessus le lendemain.

Autre petit souci : la syntaxe. Une phrase ne veut pas dire la même en fonction de sa construction.

Pour nous parfois c’est clair, mais pour nos lecteurs ça peut l’être beaucoup moins. Je vous conseille un lecteur. Personnellement, c’est mon papa qui fait mes relectures. Et heureusement, car parfois, même si je fais très attention, certaines petites coquilles peuvent subsister.

En parlant de coquille, pensons aussi à l’orthographe. On fait tous quelques petites fautes, parce que...

Nous allons vite ou parce que certaines règles ne sont pas entrées, tout est possible. Mais l’orthographe est tout de même très importante et écrire un texte bourré de fautes peut faire très mal aux yeux du lecteur. 

Je pense qu’il faut rester dans des phrases plutôt courtes pour éviter que l’on se perde dans l’histoire.

Si vous envisagez quelques phrases longues, pensez bien à la ponctuation, pas toujours évident, je l’accorde.

Autre difficulté concernant l’écriture… LE TEMPS. Oui écrire peut prendre beaucoup de temps.

Il faut trouver le sujet, le structurer, l’écrire, le relire etc. Le temps à consacrer à l’écriture est parfois conséquent mais n’est en aucun cas une perte de temps, même si on a passé 5h sur la structure et les idées que l’on souhaite mettre dans notre écrit. 

Quels supports ? 

Pour commencer et s’habituer à cet exercice, je propose le cahier et un crayon ou un stylo.

Pour ceux qui préfèrent travailler sur ordinateur, il faut uitliser un éditeur de texte comme Word par exemple. Ce qui sera plus facile pour rectifier, faire une jolie mise en page, la changer si ça ne plaît plus. Augmenter la police pour que ce soit plus facile à lire. Alors certains me diront que même en écrivant on peut partager avec les autres en faisant des photocopies. Je suis bien d’accord avec cette idée !

Nous ne sommes pas obligés de faire un livre avec de belles et longues (ou courtes) phrases pour raconter son histoire de famille. Nous pouvons faire preuve de créativité avec du scrapbooking ou du point de croix et toutes autres activités manuelles.

Quand je mets en place des activités généalogiques avec les enfants, ils font des représentations avec leurs mains, des cœurs, des dinosaures etc. pour chacun des membres de leur famille et c’est vraiment très sympa. Bientôt, je publierai sur mon blog, un article sur « Comment intéresser les enfants à nos histoires du passé de manières créatives et éducatives ?». 

Envie de publier, de partager vos écrits ?

Publier ? Il faut trouver un éditeur ou vous pouvez même auto-éditer. Auto-éditer « consiste pour un auteur à prendre lui-même en charge l'édition de ses ouvrages, sans passer par l'intermédiaire d'une maison d'édition. L'ouvrage peut être imprimé ou en format numérique ».


Partager ? Pas besoin de trouver d’éditeur ou de site d’auto-édition mais plutôt un bon blog. Avant j’étais sur unblog.fr. C’était une première expérience.
Je suis passée à WordPress, grâce aux vidéos faites par Brigitte Billard de l’association GeneaTech.

et 

Il y aussi les explications de Jean-Marc Bogros pour faire un blog avec Blogger.

Créer un blog permet donc de publier des articles, des écrits, quelques bribes, quelques anecdotes sur ses ancêtres et collatéraux. Des personnes, aussi blogueuses parfois, lisent vos écrits. Cela permet de partager des anecdotes, aider à contextualiser, échanger sur les méthodes de recherches etc.

L’avantage du blog est que si vous en avez marre et que vous souhaitez arrêter tout le blog sera supprimé ou juste un article, c’est vous qui gérez.

Mon expérience

Pour ma part j’écris depuis seulement 2019. J’écrivais déjà et depuis enfant mais rien concernant mes histoires ancestrales, quoi que mes personnages leur aient toujours un peu ressemblé.

Au début, j’ai eu du mal à écrire sur ma famille. Je venais de perdre mon Papi et écrire sur notre famille était trop compliqué. J’ai donc commencé à écrire sur ma famille maternelle dont je faisais la généalogie depuis plus d’un an. Cela était plus facile. 

Sur les traces de mes ancêtres en seine-et-marne


Et là, j’ai pu commencer à écrire un peu sur Papi.

Et croyez-moi ou pas, écrire sur ma famille paternelle est devenu de plus en plus facile. Une sorte de thérapie. Écrire m’aide beaucoup. Attention, je n’ai pas dit que ça guérit, juste que ça aide. A défaut de pouvoir en parler, écrire fait beaucoup de bien lorsque l’on traverse un deuil.

Écrire sur ma généalogie familiale permet à mes proches d’apprendre l’histoire de notre famille. Tout le monde ne fait pas de recherches généalogiques. Non pas que cela ne les intéresse pas mais parce qu’ils n’ont pas le temps et qu’ils ont d’autres passions qui leur prennent déjà beaucoup de temps. D’autres savent que quelques-uns s’en occupent déjà donc ils attendent avec impatience les écrits pour avoir la suite de l’histoire.

Cet exercice crée des liens. Je m’explique : alors que je commençais à rechercher mes ascendants espagnols, pour faire un second livret « Sur les traces de mes ancêtres en Espagne », j’ai pu prendre contact avec des cousins de ma grand-mère paternelle, Jeannine. Nous échangeons régulièrement par mail. Ils sont tous très gentils et très accueillants. Ils m’ont donné toutes les informations de leur famille pour que je puisse faire une généalogie descendante de mes arrière-arrière-grands-parents espagnols. Il me reste encore à peaufiner mais bientôt je vais leur envoyer l’arbre définitif. Ils ont déjà eu un avant-goût fin 2020. J’ai même rencontré un cousin et sa femme pendant mes vacances à Carcassonne en février. C’était génial, j’ai eu l’impression qu’on s’était déjà vus, tellement j’étais à l’aise avec eux. Du coup, pour ce livret il s’intitulera « Sur les traces de NOS ancêtres en Espagne », car mon papa, notre cousin et moi allons le faire ensemble. Je trouve que c’est une expérience incroyable !

Pour conclure...

J’espère vous avoir aidé à prendre votre décision. Lancez-vous, que ce soit juste pour vous et votre entourage ou pour publier, écrire est un excellent exercice lorsque l’on fait de la généalogie !

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1 commentaire

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  • Bonjour Olympe, merci pour cet article éclairant. Je partage une grande partie de ce qui est écrit ici. Je signale juste que papa relecteur a laissé passer un oubli. “Autre petit souci : la syntaxe. Une phrase ne veut pas dire la même en fonction de sa construction.” Mais cela illustre très bien le point suivant qui explique qu’on n’est jamais à l’abri d’une coquille ! 🙂

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